Je suis kidnappée dans la terreur et la violence !
Je
suis torturée psychologiquement et physiquement pour renier ma vie,
l'homme que j'aime, ma famille,
mes amies et amis, mon entourage, mon
avenir et ma foi.
Je suis violée.
Je ne suis plus rien.
Alors peut commencer la mascarade d'un mariage avec cet étranger qui s'impose
comme mon maitre d'esclavage.
Je suis mariée de force.
J'aurais des rapports sexuels imposés.
Porterais ses enfants.
Donnerais une éducation à des enfants de sa religion, nés du viol.
Nous sommes déjà plus de 550 égyptiennes coptes à vivre de la sorte,
d'après le rapport de Michèle Clark et Nadia Ghaly,
publié en 2012 par l'ONG Christian Solidarity International :
N'a-t-on pas le droit de penser qu'il s'agit d'un crime contre mon humanité,
ton humanité, notre humanité, l'humanité !
Je suis femme, je suis égyptienne, je suis d'une autre religion que toi, respectes-moi !
...Une autre femme, qui a vécu en Orient à dit :
«
J'ai des milliers d'amis musulmans et nous sommes amis grâce à un mot
que je répète toujours, le mot « respect ». Ils me respectent comme
chrétienne et je les respecte comme musulmans. Dans la mesure où tu
respectes l'autre, l'autre te respecte, dans la mesure où tu l'aimes, il
t'aime.» Sœur Emmanuelle
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