lundi 16 septembre 2013

Mariages forcés avec des musulmans - Christian Solidarity International




Mariages forcés avec des musulmans


Dans des enquêtes récentes, CSI fait des révélations sur les mariages forcés entre jeunes chrétiennes égyptiennes et musulmans. Avec une documentation explosive, CSI lance à nouveau un appel au public.


Un rapport récent rédigé, à la demande de CSI, par Nadia Ghaly, militante égyptienne des droits humains, et Michele Clark, spécialiste américaine des droits humains dans le domaine du trafic d’êtres humains, confirme à nouveau l’existence d’un système insidieux d’enlèvements et de mariages forcés de femmes coptes. En 2007 déjà, CSI avait récolté plus de 30000 signatures pour intervenir auprès du gouvernement égyptien contre ces violations des droits humains. Cependant, malgré des demandes réitérées, le gouvernement égyptien n’a toujours pas pris position officiellement. Ce rapport explosif donne matière à une nouvelle offensive médiatique.

Les autorités restent passives
Le rapport révèle qu’en Egypte, la violation des droits humains fondamentaux est encouragée par les normes culturelles. Ces normes découlent de traditions religieuses et elles légitiment la violence contre les femmes et les non-musulmans. Une autre conclusion du rapport montre que les autorités égyptiennes approuvent très souvent tacitement ces pratiques et ne font preuve d’aucun zèle pour enquêter sur les accusations de viol, d’enlèvement et d’abus sexuels.

Récemment, l’hebdomadaire égyptien anglophone Al Ahram Weekly a brisé un tabou existant depuis très longtemps, en avouant que les conversions forcées à l’islam et les mariages forcés de jeunes filles coptes à des hommes musulmans étaient un problème à prendre au sérieux. Les conversions forcées et les mariages forcés empoisonnent les relations entre la communauté chrétienne et les autorités islamiques du pays. (Al-Ahram Weekly en ligne, 3-9 septembre 2009, No 963)

Lettre à Barack Obama
Dans une lettre du 10 novembre 2009 au président Barack Obama, John Eibner, de CSI-USA, a pressé le gouvernement américain d’intervenir auprès du président égyptien Hosni Moubarak, afin que des mesures concrètes soient enfin prises pour empêcher les violations des droits humains dont sont victimes les femmes et les jeunes filles chrétiennes. Par ailleurs, John Eibner a écrit que les enlèvements tolérés et impunis de chrétiennes en Egypte mettaient au banc d’essai la qualité des relations actuelles entre les musulmans et les minorités non-musulmanes.

CSI veut à nouveau se mobiliser en faveur des jeunes coptes et leur donner une voix publique. Vous pouvez commander le rapport récent (en anglais et en allemand) auprès de CSI.
Nouveaux cas
  • R…, 17 ans, chrétienne d’Al-Fayoum: a été droguée, enlevée, violée, islamisée et mariée de force.
  • J…, 19 ans, chrétienne du Caire: a été enlevée, violée, emprisonnée, mariée et islamisée de force.
  • M…, 15 ans, chrétienne d’El Menya: a été violée, a eu un enfant, s’est convertie à l’islam, porte des cicatrices de mauvais traitements, a été mariée de force, droguée, abusée sexuellement.
    Ce sont seulement trois exemples parmi vingt-cinq nouveaux cas documentés. Les noms ne sont pas mentionnés, pour des raisons de sécurité.

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Cet article provient du site Christian Solidarity International, dont voici le lien :
http://www.csi-france.fr/egypte_mariages_forces_avec.php?nvd=539


vendredi 13 septembre 2013

Conversions forcées par kidnapping et mariage : crime contre l'humanité ?

Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale

 

 Le texte du Statut de Rome est celui du document distribué sous la cote A/CONF.183/ 9, en date du 17 juillet 1998, et amendé par les procès-verbaux en date des 10 novembre 1998, 12 juillet 1999, 30 novembre 1999, 8 mai 2000, 17 janvier 2001 et 16 janvier 2002.

Le Statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002.

 

 

Article 7

Crimes contre l’humanité

1. Aux fins du présent Statut, on entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque.
Il peut sembler normal, pour tout un chacun, de pouvoir lire la liste des actes qui constituent les Crimes contre l'humanité, selon le statut de Rome, et de souligner la souffrance des femmes chrétiennes et juives.
Cette souffrance et ce mal touchent également tous leurs proches, mais aussi leur communauté religieuse et la communauté humaine entière.

Ainsi, ne peut-on pas citer :

c) la Réduction en esclavage : par « réduction en esclavage », on entend le fait d’exercer sur une personne l’un quelconque ou l’ensemble des pouvoirs liés au droit de propriété, y compris dans le cadre de la traite des être humains, en particulier des femmes et des enfants ;

e) l'Emprisonnement : ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;

f) la Torture : par « torture », on entend le fait d’infliger intentionnellement une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, à une personne se trouvant sous sa garde ou sous son contrôle ; l’acception de ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légales, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles ;

g) les Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable.
Par « grossesse forcée », on entend la détention illégale d’une femme mise enceinte de force, dans l’intention de modifier la composition ethnique d’une population ou de commettre d’autres violations graves du droit international. Cette définition ne peut en aucune manière s’interpréter comme ayant une incidence sur les lois nationales relatives à la grossesse ;

h) la Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ;

i) les Disparitions forcées de personnes ;
Par « disparitions forcées de personnes », on entend les cas où des personnes sont arrêtées, détenues ou enlevées par un État ou une organisation politique ou avec l’autorisation, l’appui ou l’assentiment de cet État ou de cette organisation, qui refuse ensuite d’admettre que ces personnes sont privées de liberté ou de révéler le sort qui leur est réservé ou l’endroit où elles se trouvent, dans l’intention de les soustraire à la protection de la loi pendant une période prolongée.

k) les Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.
 
Cour Pénale Internationale
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Compte tenu du caractère religieux des grossesses forcées que peuvent vivre ces femmes égyptiennes, nigérianes, israéliennes et pakistanaises, n'apparaîtrait-il pas légitime que le motif d'ordre religieux soit clairement mentionné comme il l'est d'ailleurs dans la définition h) Persécution.
Ainsi la mention 'ou religieuse', ne devrait-elle pas être ajouté, ce qui permettrait de faire cette lecture :

f) Par « grossesse forcée », on entend la détention illégale d’une femme mise enceinte de force, dans l’intention de modifier la composition ethnique ou religieuse d’une population ou de commettre d’autres violations graves du droit international. Cette définition ne peut en aucune manière s’interpréter comme ayant une incidence sur les lois nationales relatives à la grossesse ;

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Qu'en pensez-vous ?

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En complément d'informations :

3. Aux fins du présent Statut, le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexes,
masculin et féminin, suivant le contexte de la société. Il n’implique aucun autre
sens.

Le site de la Cour Pénale Internationale :

Le Statut de Rome :

Liste alphabétique des pays ayant signé :

Liste chronologique :

Voici une carte des pays signataires du Statut de Rome. En VERT les pays l'ayant ratifié et reconnaissant son autorité, en ORANGE les pays ne l'ayant pas ratifié, en GRIS les pays contestant l'existence de la Cour Pénale Internationale.



 

HEMLA - Une association d'aides aux jeunes femmes abusées en Israël


Pakistan : La catholique Farah Hatim reste dans la famille musulmane


La jeune catholique Farah Hatim restera avec son mari musulman. C’est ce qu’a décidé le 20 juillet 2011 à Bahawalpur la section locale de la Haute Cour du Punjab, au Pakistan, indique l’agence missonnaire Fides.
Le recours devant la Haute Cour avait été présenté par l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance), après qu'un tribunal de première instance a rejeté la requête de rencontrer la jeune femme qui, selon sa famille, est séquestrée et a été mariée de force à un musulman dans la ville de Rahim Yar Khan.
Selon les sources locales de Fides, c'est en larmes que Farah Hatim a comparu devant le juge. A la question de savoir quelle famille elle choisissait, la jeune femme, après un silence interminable a déclaré : "Toutes les deux". La Cour a indiqué que cela était impossible et a réitéré la question. A ce moment, Farah a choisi sa nouvelle famille musulmane.
Le rideau tombe ainsi sur un cas qui a passionné la communauté chrétienne au Pakistan, préoccupée par les plus de 700 cas par an de jeunes chrétiennes enlevées et contraintes à contracter un mariage islamique. Le juge a permis à Farah d'avoir un entretien privé d'une dizaine de minutes avec sa famille d'origine. La jeune femme aurait raconté avoir en effet été "prise par la ruse". Mais elle a également confié "ne pas pouvoir revenir".
Selon la famille de Farah, les motifs de son choix ne sont pas clairs : ils peuvent être dictés par des menaces de mort ou par des intimidations mais il y a également la possibilité que la jeune femme soit enceinte. Dans ce cas, selon le droit coutumier pakistanais, Farah ne peut que rester avec son mari. Car si elle était répudiée, elle porterait une marque indélébile et plus aucun homme ne pourrait la vouloir à ses côtés. Mais en déclarant vouloir rester avec son mari musulman, Farah a choisi son destin. Désormais, la famille d'origine n'a plus aucune autorité sur elle, remarquent les sources de Fides.
La famille de Farah demande maintenant à la communauté internationale d'exercer des pressions sur le gouvernement pakistanais afin d'obtenir un nouvel examen du cas.


Source : Portail catholique suisse - http://www.cath.ch
& agence APIC (Cf. www.kipa-apic.ch)

Toujours plus de Pakistanaises chrétiennes converties à l'islam par la force

Mariam Gill a été kidnappée le 3 août dernier par Muhammad Junaid, un musulman de la ville, et ensuite convertie de force à l'islam et contrainte à l'épouser, rapporte l'agence de presse catholique romaine AsiaNews. Munir Gill, le père de la victime, déclare que Muhammad Junaid est "un important homme d'affaires", qui depuis quelque temps avait jeté son dévolu sur sa fille. Munir Gill avait dénoncé cette intention à plusieurs reprises au père du kidnappeur et à la police, mais "sans résultat". Malgré une plainte formelle déposée par les parents de la victime au poste de police, Amir Mirza, fonctionnaire de la police de Kahota, a considéré l'auteur de l'enlèvement comme un "homme d'affaires musulman respectable" et déclaré que la fille s'était convertie et mariée de sa propre volonté.

Les chefs religieux musulmans saluent cet "acte noble" conforme à la charia

Également complices de cet enlèvement, les chefs religieux musulmans locaux, qui ont qualifié cet enlèvement et la conversion à l'islam de cette fille d'"acte noble", conforme à la charia, la loi islamique. En outre, ont-ils décrété, le changement de religion a eu lieu selon les règles et doit être considéré comme valide. Le 5 août dernier, le chef musulman de la zone, Maulana Hafeez Aziz, a converti Mariam Gill à l'islam et a célébré son mariage avec Muhammad Junaid. Pour lui, "seul un vrai musulman" peut agir ainsi. Les chrétiens locaux estiment que ce nouvel acte commis contre les femmes chrétiennes au Pakistan est un indice du climat d'impunité dont jouissent ceux qui commettent ce genre d'abus. Mariam Gill, interrogée par des fonctionnaires locaux, a répété qu'elle avait été enlevée et contrainte par la force à se convertir à l'islam, mais qu'elle n'avait aucune intention d'abandonner le christianisme. A la fin des entretiens, les responsables ont décidé de rendre la fille à sa famille d'origine, mais Muhammad Junaid l'a déjà menacée de "conséquences terribles" si on ne lui "rend" pas la jeune fille. Mgr Rufin Anthony, interrogé par AsiaNews, a relevé qu'il s'agissait là d'un événement "horrible", confirmant que les cas de conversions forcées augmentent à un taux alarmant: "l'enlèvement de filles chrétiennes est devenu une pratique courante au Punjab. Les responsables de la sécurité doivent garantir le respect de la loi". Les violences contre les minorités au Pakistan ne concernent pas seulement les jeunes chrétiennes, mais touchent aussi les Hindous, contraints à chercher refuge de l'autre côté de la frontière, affirme l'évêque d'Islamabad.
Mgr Rufin Anthony, évêque de Islamabad-Rawalpindi (Photo: Ucanews)
Source : Article du Portail catholique suisse - http://www.cath.ch/detail 
& agence APIC (Cf. www.kipa-apic.ch)
 

Pakistan : Plus de 700 chrétiennes enlevées, mariées de force et converties à l'islam chaque année

Lahore: Plus de 700 jeunes chrétiennes sont enlevées, contraintes à épouser des musulmans et à se convertir à l’islam chaque année au Pakistan. Et de nombreuses autres échappent à cette estimation parce que leur enlèvement ne fait pas l’objet de plainte. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides des sources de l’Eglise locale impliquées dans la lutte contre ce phénomène.
Actuellement, c'est à travers le cas de Farah Hatim, jeune catholique enlevée, convertie et contrainte à contracter un mariage islamique dans la ville de Rahim Yar Khan, dans le sud du Punjab, que la campagne est relancée. Une mobilisation de la communauté chrétienne au Pakistan et de la société civile est actuellement en cours. La Commission pour les Droits de l'Homme du Pakistan, fondée par l'avocate Asma Jahangir, a activé ses réseaux.
Le cas de Farah a déjà dépassé les frontières du Pakistan. Le Congrès canadien promeut actuellement une initiative politique spécifique afin de solliciter une démarche de son gouvernement vis-à-vis du gouvernement pakistanais. Des parlementaires italiens entendent également porter l'affaire à l'attention des institutions italiennes et européennes.
Source : Article du Portail catholique suisse - http://www.cath.ch 
& agence APIC (Cf. www.kipa-apic.ch)

Nigéria : Des jeunes filles mineures sont enlevées et contraintes à se convertir à l'islam

Maiduguri: La communauté chrétienne du nord du Nigeria est alarmée par un phénomène qui tend à se répandre : des jeunes filles mineures sont enlevées et contraintes à se convertir à l’islam. La secte islamiste Boko Haram serait mêlée à ces enlèvements, rapporte le 23 juillet 2013 l’agence missionnaire vaticane Fides. Boko Haram multiplie par ailleurs les attaques contre les écoles qui enseignent "l'éducation occidentale".
Un soldat de la secte Boko Haram au Nigeria (Image: Ucanews)

Des jeunes filles mineures sont enlevées et retenues dans les maisons d'émirs ou de responsables religieux radicaux, parfois liés au groupe Boko Haram, relate la Northern Christian Association of Nigeria (CAN), préoccupée par la croissance rapide de ce phénomène. L'association indique suivre cinq cas à la demande des familles des jeunes filles enlevées. Mais « lorsque l'on signale un cas de ce genre à la police, les agents répondent qu'ils ne peuvent rien y faire. Nous croyons parfois qu'ils sont complices » explique Daniel Babayi, secrétaire de la CAN. Les chrétiens du nord du Nigeria sont victimes du groupe militant islamique Boko Haram, qui vise à instaurer un État islamique. Dans le cadre d'une campagne terroriste qui dure depuis des mois, de nombreuses églises ont été attaquées et des fidèles chrétiens tués. Selon un certain nombre des déclarations publiques, Boko Haram a affirmé que « enlever des femmes chrétiennes fait partie des nouveaux efforts visant à frapper les chrétiens et à les contraindre à quitter le nord ».

"L'éducation occidentale est péché"

Les écoles constituent l'un des objectifs primaires du groupe. Au début du mois de juillet, plus de 40 personnes, en majorité des élèves, ont été tuées dans le cadre d'une attaque perpétrée contre un collège dans l’État de Yobe. Lors d'une autre attaque récente, le dortoir d'un institut a été incendié alors que les enfants dormaient, ceux qui cherchaient à s'enfuir ayant été tués. Boko Haram signifie "l'éducation occidentale est péché" et le responsable de la secte, Abubakar Shekau, a demandé publiquement à ce que les attaques contre les écoles "qui enseignent l'éducation occidentale" se multiplient. Afin de réagir à la guerre déclenchée par Boko Haram contre la nation, les États nigérians de Borno, Yobe et Adamawa, dans lesquels les militants représentent la menace la plus forte, se trouvent en état d'urgence depuis deux mois.
APIC| 23 juillet 2013 | 14h24
Un soldat de la secte Boko Haram au Nigeria (Image: Ucanews)
Source : Article du Portail catholique suisse - http://www.cath.ch 
& agence APIC (Cf. www.kipa-apic.ch)